Charles de Montesquieu était un juriste et philosophe des Lumières français, reconnu pour avoir défendu l'idée de la séparation des pouvoirs au sein du gouvernement comme moyen de garantir la liberté du peuple, principe énoncé dans la constitution de nombreux pays du monde. .
Rendez-vous importants
- Né: le 18 janvier 1689 à Château de la Brède (près de Bordeaux, France).
- Décédé le 10 février 1755 à Paris, en France.
- Président du Sénat de Bordeaux: 1716 - 1726
- Admis à l'Académie Française: 1728
Spécialisation
- Philosophie politique
Grands travaux
- Lettres persanes (Lettres persanes, 1721)
- Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur autorité (Considérations sur les Causes de la grandeur et de la décadence des Romains, 1734)
- De l'esprit des lois (Spirit of Laws, 1748)
Jeunesse
Le fils d'un soldat et d'une héritière, Charles de Montesquieu, a d'abord étudié pour devenir avocat et a même dirigé la division criminelle du parlement à Bordeaux pendant près de dix ans. Il a finalement démissionné pour pouvoir se consacrer à l'étude et à la rédaction de philosophie. Au cours de ses premières années, il a été témoin de nombreux événements politiques importants, tels que l'instauration d'une monarchie constitutionnelle en Angleterre, et il a estimé qu'il était important de communiquer ses réactions à de tels événements à un public plus large.
la biographie
En tant que philosophe politique et critique social, Charles de Montesquieu avait la particularité de fonder ses idées sur une combinaison de conservatisme et de progressisme. Du côté conservateur, il a défendu l'existence de l'aristocratie, affirmant qu'elle était nécessaire pour protéger l'État contre les excès d'un monarque absolutiste et de l'anarchie du peuple. La devise de Montesquieu était la suivante: "La liberté est le parent privilégié", l'idée que la liberté ne peut exister là où les privilèges hérités ne peuvent pas exister. Montesquieu a également défendu l'existence du monarque constitutionnel, affirmant qu'il serait limité par les concepts d'honneur et de justice.
En même temps, Montesquieu a reconnu qu'une aristocratie deviendrait une menace excessive si elle tombait dans l'arrogance et l'intérêt personnel, et c'est là que ses idées plus radicales et progressistes ont joué. Montesquieu estimait que le pouvoir dans la société devait être séparé entre les trois classes françaises: la monarchie, l'aristocratie et les communes (la population en général). Montesquieu a appelé a déclaré qu'un tel système fournissait des "freins et contrepoids", une phrase qu'il a inventée et qui deviendra commune en Amérique parce que ses idées sur la division du pouvoir seraient si influentes. En effet, seule la Bible serait citée davantage que Montesquieu par les fondateurs américains (notamment James Madison), c’est toute l’influence qu’il avait sur eux.
Selon Montesquieu, si les pouvoirs administratifs de l'exécutif, du législatif et du judiciaire étaient répartis entre la monarchie, l'aristocratie et les communes, il serait alors possible pour chaque classe de contrôler le pouvoir et les intérêts personnels des autres classes, la limitation de la croissance de la corruption.
Bien que Montesquieu défende fermement le gouvernement républicain, il estimait également qu'un tel gouvernement ne pouvait exister que sur une très petite échelle - les grands gouvernements devenaient inévitablement autre chose. Dans "Spirit of Laws", il a fait valoir que les grands États ne pourraient être maintenus que si le pouvoir se concentrait dans un gouvernement central.
Religion
Montesquieu était un chrétien ou un théiste traditionnel plutôt qu’aucune autre sorte. Il croyait en la "nature" plutôt qu'en une divinité personnelle intervenant dans les affaires humaines par le biais de miracles, de révélations ou de prières exaucées.
Dans la description de Montesquieu sur la manière dont la société française devrait être divisée en classes, une classe particulière est évidente en son absence: le clergé. Il ne leur a attribué aucun pouvoir ni aucune capacité formelle de contrôler le pouvoir des autres dans la société, séparant ainsi efficacement l'Eglise de l'État même s'il n'utilisait pas cette expression particulière. C’est peut-être pour cette raison, parallèlement à son appel à la fin des persécutions religieuses, que l’Église catholique a banni son livre "Spirit of Laws", qui figure désormais à l’index des livres interdits la plupart du reste de l'Europe.
Cela ne l'a probablement pas surpris parce que son premier livre, "Persian Letters", une satire sur les coutumes de l'Europe, a été interdit par le pape peu de temps après sa publication. En fait, les responsables catholiques étaient tellement bouleversés qu'ils ont essayé de l'empêcher d'être admis à l'Académie française, mais ils ont échoué.